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  • prudence en vol!!

    • Le 08/06/2017

    Hautes-Pyrénées : un blessé léger dans la chute d'un ULM à Maubourguet

     

    ULM paramoteur (illustration) / © maxppp ULM paramoteur (illustration) / © maxppp

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    Un Ulm paramoteur a chuté au niveau du terrain d'ULM du val d'Adour à Maubourguet. 

    Par Michel Pech

    Le pilote de cet ULM paramoteur a été légèrement blessé dans la chute. 

    Le paramoteur est un aéronef de la catégorie des aérodynes. Il est composé d'une voile de parapente, et d'un moteur léger intégré à une cage de protection portée sur le dos du pilote. Une hélice offre la poussée nécessaire.

     

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/hautes-pyrenees/tarbes/hautes-pyrenees-blesse-leger-chute-ulm-maubourguet-1268951.html

  • Baptêmes en montgolfières et paramoteurs à Yssingeaux

    • Le 29/05/2017

    dimanche, 28 mai 2017 09:06

    Baptêmes en montgolfières et paramoteurs à Yssingeaux : les réservations sont ouvertes

    Baptêmes en montgolfières et paramoteurs à Yssingeaux : les réservations sont ouvertes

     

    Un rassemblement aérien est programmé les samedi 14 et diùmanche 15 octobre au village de la Besse à Yssingeaux. Les organisateurs prévoient des baptêmes dans le ciel yssingelais avec 20 montgolfières et 30 paramoteurs. Les réservations sont ouvertes.

    Souvenez-vous des championnats de France de montgolfières en 2010. Le ciel yssingelais était parsemé de ballons. En 2017, on va retrouver un rassemblement d'envergure. A l'initiative de Michel Brottes, de Saint-Jeures, responsable de Montgolfières Club du Velay, et Laurent Tardy, pilote ULM, une manifestation est prévue le samedi 14 et dimanche 15 octobre au village de la Besse à Yssingeaux. Les associations du village de la Besse sont associées à ce rassemblement aérien et s'occuperont de tenir une buvette.

    Des animations seront installées sur place. L'Ecole du vent de Saint-Clément proposera des animations et des activités de cerf-volant. Des drones pourraient participer à l'événement aérien, tout comme des dynabulles (des montgolfières pour 1 personne) et de l'aéromodélisme.

    Un champion de paramoteur à la baguette

    Le grand public pourra venir participer aux différentes animations et s'envoyer en l'air avec des baptêmes en montgolfières ou paramoteurs. Bruno Liondon, champion de France de paramoteur, sera de la partie.

    Les tarifs sont de 60 euros pour 20 minutes et 90 euros pour 30 minutes en paramoteur. "C'est du biplace chariot", précise Laurent Tardy. "Ça veut dire que la personne sera à l'aise et n'aura pas besoin de courir."

    En montgolfière, le baptême coûte 150 euros par personne. Chaque ballon emmènera 2 personnes. "L'activité dure environ 3 heures. Il y a toute la préparation de gonflage à laquelle la personne va participer, 1 heure ou plus de vol, et le retour", signale Michel Brottes.

    Deux baptêmes de montgolfières par jour

    Les montgolfières décolleront tôt le matin (vers 7 heures) et en fin de journée (vers 17-18 heures). Les paramoteurs pourront décoller toute la journée. Evidemment, les conditions météo doivent être réunies. Une montgolfière décolle à moins de 10 km/h de vent, un paramoteur à moins de 20 km/h.

    Les réservations sont ouvertes. Les premiers à s'inscrire seront les premiers servis.

    Infos et réservations

    Contact : 04 71 65 47 89 ou 06 36 33 28 51 ou 06 26 43 17 38

    Mail : michel.brottes@montgolfiere-club-velay.com

    Voir le site internet de Montgoflière Club du Velay

    Dernière modification le dimanche, 28 mai 2017 10:41

    http://www.lacommere43.fr/une/item/7838-baptemes-en-montgolfieres-et-paramoteurs-a-yssingeaux-les-reservations-sont-ouvertes.html

  • Le parachute à moteur, passion de haut vol de l'instructeur Gilles Daviet

    • Le 22/05/2017

    Puisaye

    Le parachute à moteur, passion de haut vol de l'instructeur Gilles Daviet

    Publié le 20/05/2017

    Le parachute à moteur, passion de haut vol de l'instructeur Gilles Daviet

    Gilles Daviet a été, une quarantaine d’années, prof de gym « option plein air ». Ça ne s’invente pas. « Et je suis Gémeaux, un signe d’air », rigole l’expert en paramoteur, une activité accessible à « Monsieur tout le monde ». © Vincent THOMAS

    Sur les hauteurs de Treigny, la plateforme ULM Air Puisaye donne des ailes. Ex-prof de gym, l’instructeur paramoteur Gilles Daviet profite des installations et affectionne les voiles de parachute.

     

    Bernard-Jacques Brisset et Gilles Daviet forment un sacré duo d'instructeurs d'État. Libres comme l'air à la plateforme ULM Air Puisaye, présidée à Treigny par Philippe Albas.

    Féru de paramoteur, Gilles Daviet a créé une association en 1986, baptisée Air Passion, au départ à Bléneau et forte là-bas d'une centaine de pilotes formés. « J'ai été pilote d'avion quelques années puis je suis venu à l'ULM, qui permet de décoller de chez soi. Et il n'y a pas la réglementation d'un avion. Là, on décolle en 50 mètres. »

    « C'est de l'ordre de la fascination »

    Bien qu'il détienne un ULM pendulaire chez lui et profitant d'une piste de 120 m de long, le Blénavien de 68 ans a fait du parachute à moteur une spécialité originale, communicative et accessible. « Le paramoteur reste l'engin le plus sûr qui soit. Les voiles de parapente sont plus techniques et délicates à gérer. Le parachute motorisé est plus facile d'utilisation. J'aime ça parce qu'il est fait pour Monsieur tout le monde ! »

    Dans son biplace jaune, et si le vent n'est pas trop méchant évidemment, l'instructeur pétillant propose dès « 15 ans révolus » des baptêmes de l'air de « 10-20 minutes pour donner une idée ». Ou bien des initiations plus poussées sur une journée complète, avec au menu « théorie, mécanique du vol et un peu de météo ».

    Difficile de décrire sa passion pour le fameux « rêve d'Icare ». En tout cas, professeur de gym « option plein air », ça ne s'invente pas. « Et je suis Gémeaux, un signe d'air », rigole le Poyaudin, plus que dans son élément. « C'est de l'ordre de la fascination. Je trouve tout cela très séduisant. On peut se poser dans un champ. Au-dessus des nuages, on côtoie le grandiose ! » Mais face à une altitude entre 0 et 1.000 m, « il ne faut surtout pas confondre sécurité et facilité, car on peut vite faire n'importe quoi », insiste l'expert.

    « Un lavage de cerveau fantastique »

    Au contact de « la nature et sa beauté », l'énergique et pédagogue retraité fait partager ce plaisir, avec moteurs deux voire quatre temps et à une vitesse moyenne de 50 km\h. La plénitude au milieu des nuages offre « un lavage de cerveau fantastique », assure l'instructeur, dont l'association guette « un autre biplace en cours d'acquisition ».

    Pour promouvoir une activité « très développée aux États-Unis et en Chine », Gilles Daviet a réalisé une présentation à Villeneuve-les-Genêts, en mars dernier. Il partage également son expérience avec des « pilotes connectés » du monde entier. Le dialogue, lui aussi, sait jouer les accélérateurs d'évasion.

    Air Passion à Treigny valorise le parachute motorisé, construit en série dès 1983 aux États-Unis.

     

    Vincent Thomas
    vincent.thomas@centrefrance.com

    http://www.lyonne.fr/treigny/sports/loisirs/2017/05/20/rencontre-avec-gilles-daviet-instructeur-et-specialiste-du-parachute-a-moteur-a-la-base-de-treigny_12410988.html

  • Innovation - Inventeurs[VIDEO] Les promesses de l’Aube, drone paramoteur

    • Le 11/04/2017

    Innovation - Inventeurs[VIDEO] Les promesses de l’Aube, drone paramoteur

    Il est né à Marlenheim mais pourrait prendre son envol dans la savane africaine. L’Aube, le drone paramoteur imaginé et conçu par Julien Lerch, nourrit de belles ambitions. Pour bénéficier d’un petit coup de pouce financier, le créateur originaire d’Odratzheim participe à un concours sur l’innovation. Et en appelle au vote du public d’ici le 11 avril.

     

     

     

    préc.suiv.

     

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     Julien Lerch a testé son drone paramoteur au Niger, dans le parc naturel du W. Document remis

    Il pèse à peine 1,8 kg, est fabriqué notamment à partir de coquilles d’huître et d’amidon de maïs, mais pourrait bien sauver des éléphants et rhinocéros. Destin incroyable que celui de ce drone paramoteur aux allures de parapente créé par un Bas-Rhinois de 31 ans : être utile à la lutte contre la criminalité environnementale et à la protection de la faune sauvage.

    Le châssis fabriqué par impression 3 D dans son appartement

    Comme beaucoup de bonnes idées, celle de Julien Lerch est née de manière improbable. C’était en 2010, au pied des calanques à Marseille. Ce petit génie de la robotique travaille alors dans l’entretien et l’amélioration de machines industrielles. Immobilisé par un accident de moto, il se prend à rêver d’un vol à la manière d’un oiseau. « J’ai imaginé un outil qui rendrait accessible cette sensation à une personne clouée sur la terre ferme. »

    Très vite, l’idée fait son chemin et la société Ihmati – « se réaliser » en aztèque – voit le jour. En acceptant des missions dans l’industrie, ce passionné d’électronique au cheveu en broussaille peut en parallèle peaufiner son projet : la création d’un drone paramoteur. Un modèle unique, assure-t-il. Il prendra le doux nom d’Aube.

    Dans un marché du drone inondé par le multirotor et stimulé par le modèle avion à usage militaire, deux sociétés, à Strasbourg et dans le Massif Central, ont déjà tenté l’aventure du paramoteur avant de se casser les dents. Pour autant, Julien Lerch croit en son invention, qui se nourrit des qualités de ses cousins drones pour en faire la synthèse : voler silencieusement, longtemps et lentement. Restait à faire sauter le verrou technologique.

    Pari gagné puisque le roboticien d’Odratzheim a imaginé et conçu un objet volant équipé d’une voile de parapente et d’un système de vidéo. Un petit concentré d’intelligence artificielle qui tient dans un sac à dos et affiche une empreinte écologique minime. Fabriqué en impression 3 D dans l’appartement de son créateur à Marlenheim, le châssis d’Aube est constitué de matières végétales 100 % françaises et recyclables. « On pourrait manger le plastique, ça a goût de pop corn. » En vol aussi, le drone limite son impact environnemental : « Pour une heure dans les airs, il consomme 14 mL de carburant et émet 30 g de CO 2. Là où un drône multirotor engloutit 64 mL de carburant et dégage 150 g de CO 2. »

    Testé au Niger,

    dans un parc animalier

    Pour quel usage ? Au départ, pour en faire un simulateur de vol en parapente, à l’aide d’un casque de réalité virtuelle. « Mais c’était trop compliqué en terme de législation. » L’étude, la protection et l’observation de la vie sauvage : ce débouché s’avère plus pertinent. « Le drone permet une prise de vue aérienne et sans nuisance d’animaux. Il peut être utile pour la science (surveillance et observation comportementale), les médias (reportages animaliers), l’éco-tourisme (safari haut de gamme). » Et l’anti-braconnage. La semaine dernière, Aube a survolé le Niger. Le fondateur d’Ihmati a accompagné l’ONG strasbourgeoise Wildlife Angel dans le parc national du W pour y tester son compagnon en conditions réelles. 45°C à l’ombre, 4 kilos perdus, un sac de couchage à même le sol, des essais sous bonne garde de rangers : l’expérience est marquante. « J’ai vu pour la première fois un éléphant ! Je n’ai pas créé cette société pour faire du bénéfice. Si je peux gagner de l’argent avec c’est bien. Mais si je peux être utile pour que cet éléphant ne soit pas tué… »

    D’ici là, le drone doit faire l’objet de derniers ajustements. Julien Lerch se donne jusqu’à la fin de l’année pour le finaliser et enfin lancer la commercialisation. En cela, il peut compter sur la collaboration avec les écoles de management et d’ingénieur de Strasbourg ainsi que l’école d’aéronautique de Bordeaux. Mais cet investissement a un prix. D’où sa participation à un concours d’innovateurs (*), histoire de mettre un peu de beurre dans les épinards et de faire confortablement décoller le projet en Afrique ou ailleurs. L‘Aube pourrait alors s’avérer prometteuse.

    (*) Julien Lerch participe au concours La Fabrique Aviva qui récompense financièrement des innovateurs. Une première sélection se fait sur le vote du public. Le créateur bas-rhinois concourt dans la catégorie Environnement, biodiversité, énergie. Pour voter pour le projet Aube, il faut se rendre sur le site https ://lafabrique-france.aviva.com, s’enregistrer, taper le nom du projet “Aube” et voter.

    Images filmées depuis le drone paramoteur cet hiver au-dessus de Westhoffen-Traenheim.

     

    http://www.dna.fr/divers/2017/04/09/les-promesses-de-l-aube

  • 1er vol de la fille d'un jeune pilote breveté par le club ecole paramoteur LESCIENCIEL: " le virus" est engagé...

    • Le 04/04/2017

    avril 2017 

    Carte visite 2

    1er vol de la fille d'un jeune pilote breveté par le club ecole paramoteur LESCIENCIEL: " le virus" est engagé... CLIQUEZ CI DESSOUS!!

    https://youtu.be/lz2sDC2o9FE

  • sortie gratuite avec les aéronautes yonne nord avec GOUROU SEB en paramoteur

    • Le 31/03/2017

    Bonjour à tous amis Pilotes. Je compte sur vous pour noter et bloquer dans votre agenda notre rendez-vous annuel du Feux De La St Jean de la commune de CHAUMOT ( 89) qui aura lieu le SAMEDI 10 JUIN. Le déco se fera le soir dans un terrain de la commune ou sur le terrain de notre ami pilote Franck ( avec son autorisation bien entendu) dans une​ commune voisine. Pour ceux qui voudront, l'atterrissage se fera à côté du feux ( pas encore allumé bien sûr) proche du public dans une zone sécurisée​ ou bien sur le stade. Après les vols une soirée festive nous attend autour du Feux de La St Jean cette fois ci allumé, avec un repas et un groupe de musique pour danser toute la nuit. Prévoyez vos toile de tente 
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    on vole au creusot!!

    • Le 30/03/2017

    LE CREUSOT : Prendre des cours de paramoteur, c'est désormais possible

    http://www.creusot-infos.com/news/vie-locale/le-creusot/le-creusot-prendre-des-cours-de-paramoteur-c-est-desormais-possible.html

     

    30/03/2017 07:35Lu 1339 foisImprimer l’article

    Une nouvelle école donne ses premiers cours et permet aux parapentistes d'obtenir le brevet d'ULM en quelques séances. 

    Devant le local de Creusot Vol Libre, un drôle d'engin est posé depuis quelques jours. Autour de lui, quelques parapentistes prennent le vent, faisant gonfler et retomber leur voile en courant dans le champ, sur les hauteurs des Combes.
    Ce sont les premiers élèves inscrits à l'école Ailevi ULM, fondée par Aurélia Hallé, une école itinérante qui forme au paramoteur à Chalon-sur-Saône, Tournus, Mâcon, et donc au Creusot.
    Le paramoteur, c'est un parapente mais que l'on pratique avec un moteur accroché dans le dos. Une grosse hélice qui donne des possibilités supplémentaires à la pratique, en permettant notamment de décoller de n'importe où, depuis des zones plates et dégagées, et de prendre de l'altitude. Une forme de liberté supplémentaire pour les parapentistes qui n'ont pas accès à de grands dénivelés, comme c'est le cas en Saône-et-Loire, et qui souhaitent faire durer leurs vols.
     

    «Décoller de n'importe où»


    Mais bien-sûr, le fait d'avoir un moteur fait changer l'engin de catégorie. Le paramoteur est un Ultra Léger Motorisé, qui répond à la législation des ULM au regard de la DGAC, la Direction Générale de l'Aviation Civile. Alors les élèves d'Aurélie s'inscrivent pour un forfait «objectif brevet» qui se découpe en 16 séances d'une demi-journée alliant pratique et théorie, en groupe de 2 à 4 élèves. «Les élèves commencent par une semaine complète de cours, qui comprend de 8 à 13 séances en fonction de la météo» explique Aurélia. 
    «La formation coûte 1500 euros et le brevet, valable à vie, permet ensuite de se faire plaisir à un coût vraiment réduit : l'avantage du paramoteur par rapport à l'ULM classique, c'est qu'on n'a besoin ni d'un hangar, ni d'une piste. On peut décoller de n'importe où. La législation impose simplement d'avoir l'accord du propriétaire du terrain et du maire».
    En neuf, l'achat d'une voile coûte environ 3000 euros et la machine environ 500 euros. Il suffit donc d'un investissement de départ d'environ 5000 euros pour, ensuite, à coût quasi nul, ou en tous cas très réduit, pouvoir voler en toute liberté !
    Et Aurélia n'est pas n'importe quel instructeur. Elles ne sont que deux femmes à faire ce métier en France. Et après avoir volé un peu partout dans le monde, du haut de ses 27 ans, Aurélia Hallé fait partie de l'équipe de France de paramoteur depuis 2016. Cette année, elle participera aux championnats d'Europe en navigation et aux championnats du monde en slalom. 
     

    Joël Saint-Pé, élève de Ailevi ULM

    «S'affranchir de certaines contraintes»

     

    «Je suis membre de Creusot Vol Libre et parapentiste depuis 7 ans. J'affectionne beaucoup cette discipline, en vol contemplatif. Et j'ai décidé de passer au paramoteur car il permet de s'affranchir de certaines conditions météo, en particulier dues au vent. Quand il n'y a pas de vent, il faut du dénivelé pour pouvoir décoller. Le moteur permet de palier à cette contrainte et aussi de réaliser des trajets plus importants. Bien-sûr, le poids, l'encombrement et le bruit sont des petits inconvénients supplémentaires, mais c'est le prix de cette liberté supplémentaire de pouvoir voler n'importe où, n'importe quand».

     

  • Traverser la Manche en paramoteur : le rêve de Marc est devenu réalité

    • Le 27/03/2017

    Traverser la Manche en paramoteur : Marc Sumera en rêvait à chaque survol de la Côte d’Opale. Ceux qui l’ont fait se comptent sur les doigts de la main et Marc en fait aujourd’hui partie.

    Par Nord Littoral |

     

    La Manche en paramoteur, le r&ecirc;ve que Marc Sumera a r&eacute;alis&eacute; en d&eacute;but de semaine aux c&ocirc;t&eacute;s de l&rsquo;Anglaise Sacha Dench.

    C’est par hasard que Marc Sumera a réalisé l’un de ses rêves : traverser la Manche en paramoteur, un appareil qui appartient à la catégorie des ULM. C’était en début de semaine aux côtés de la Britannique Sacha Dench, qui a traversé onze pays pour sensibiliser à la cause des cygnes (lire aussi notre édition de mardi).

    Une rencontre de passionnés : Sacha Dench cherchait une personne pour l’aider à trouver des terrains de décollage et assurer sa logistique avant sa traversée de la Manche. Passionné de paramoteur, Marc plus d’une centaine d’heures de vol à son actif sur la Côte d’Opale, son «  terrain de jeu ». « C’est une femme extraordinaire qui a parcouru 7000 kilomètres depuis la Russie.  »

     

    «  Quelques jours avant le départ, elle m’a dit : «Ça te dirait de m’accompagner ?»  » Marc a bien sûr dit oui : «  À chaque fois que je vais faire mon «footing aérien», c’est-à-dire que je vole entre 7 heures et 8 heures avant d’aller au travail, je survole les deux caps et je vois les falaises anglaises en me disant que ça ne paraît pas si loin… » En quelques jours, Marc s’équipe d’une «  combinaison de survie, gilet de sauvetage » et «  j’ai passé quelques nuits blanches aussi.  » La traversée de la Manche en paramoteur est rarissime. «  La première traversée en paramoteur a été réalisée le 5 novembre 1988, il n’y en n’a pas eu d’autres officielles.  »

    Sacha Dench est ainsi la première femme à l’avoir fait. «  Ce n’est pas tant la distance qui est compliquée, mais c’est au-dessus de l’eau, il y a les vents à gérer, et une panne peut vite se transformer en galère… et il faut des autorisations, une logistique avec bateau, support aérien…  »

    Après le décollage, ils ont dû prendre de la hauteur, monter à 1 000 mètres, avant de se lancer dans la traversée, qui leur prendra 40 minutes «  avec un vent dans le dos qui nous a poussés tout du long  ». Quarante minutes «  d’excitation de tous les instants et à la fois de peur de gâcher l’événement avec une panne  ». Ils sont ensuite descendus en prenant leur temps sous l’œil des caméras britanniques sur Margareth Bay.

    Prochain rêve : le Mont Blanc, en paramoteur bien sûr. Marc s’y est déjà préparé et espère le faire au printemps, dès que les conditions météo seront bonnes. Un nouvel envol pour garder la tête dans les nuages, les pieds dans le vide.

    Claire Duhar

    http://www.nordlittoral.fr/10244/article/2016-12-11/traverser-la-manche-en-paramoteur-le-reve-de-marc-est-devenu-realite